Nouvelle victoire contre la vente des logements de l’OPH de Saint-Ouen (93)

Par décision du 27 octobre 2017, le Tribunal Administratif de Montreuil confirme le refus préalable du Ministère à la vente des logements sociaux de l’OPH Saint-Ouen Habitat Public à...

Par décision du 27 octobre 2017, le Tribunal Administratif de Montreuil confirme le refus préalable du Ministère à la vente des logements sociaux de l’OPH Saint-Ouen Habitat Public à la SEMISO (société anonyme d’économie mixte dont l’actionnaire principal est la Ville de Saint-Ouen).

En lisant celle-ci, la CNL retrouve la plus part des arguments que nous avions exposés aux services du Ministère du Logement. Pour autant la bataille continue, car les 6000 logements sociaux de Saint-Ouen et les 900 de L’Île-Saint-Denis ont tout de même été venduS, par acte notarié, sans attendre ce verdict.

L’action collective, dont la CNL est à l’origine, s’est amplifiée depuis juillet 2015, date de la volonté de brader les logements sociaux publics à une Société Anonyme, et donc, de fait, enrichir ses actionnaires privés.

Cette bataille n’est pas finie, nous devons maintenant obtenir la restitution des logements à l’OPH et le retour des Salariés à leur statut d’origine (gardien, personnel technique et administratif), c’est dans ce sens que nous avons interpellé le Ministère et le Préfet.

Un nouveau rassemblement sera organisé à la mi-décembre, devant la Mairie de Saint-Ouen, afin d’exiger du Maire et Président de la SEMISO qu’il restitue les logements publics à l’OPHLM.

Cette vente, que nous savons illégale depuis le début, a déjà couté environ 3 millions d’euros pris dans les caisses de l’OPH et de la SEMISO pour rémunérer des cabinets de conseil, des avocats (très proches de Levallois-Perret) et autres notaires, au lieu d’être employés dans la gestion courante, à la satisfaction des réclamations et l’amélioration des conditions de vies des locataires, qui elles se sont dégradées ces trois dernières années.

Enfin, les trois quartiers NPNRU concernent 2131 logements de l’OPH ; certains de ces bâtiments avaient des réhabilitations prévues pour les années 2016 à 2019, les locataires qui y vivent quotidiennement ne peuvent pas attendre la réalisation hypothétique de l’ANRU pour vivre y convenablement.

La CNL est, et sera toujours aux côtés des locataires.,Eelle défend et défendra toujours une logique de gestion publique des logements sociaux, militera toujours pour un grand service public de l’habitat.

 

Pour le Bureau Local CNL Saint-Ouen/L’Île-Saint-Denis,

Philippe GERMAIN, administrateur CNL à Saint-Ouen Habitat Public.

 

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